5 de dezembro de 2007

Nos primórdios da reportagem fotográfica

Uma hipótese interessante de ocupação do tempo, caso algum dos leitores passe por Paris nas próximas semanas, é uma visita ao Museu d'Orsay. Vale sempre a pena. Mas - para o âmbito deste blogue, vale especialmente agora que lá se encontra patente, até 6 de Janeiro de 2008, a exposição“Vers le reportage (1843-1933)”.
Aborda os primeiros passos da reportagem fotográfica, em particular a partir dos acontecimentos da Comuna de Paris, em 1848, em que mergiram na cena social e política as pessoas comuns, já não, porventura, os sans cullotte, ams os proletários, os camponeses, pequenos artesãos, os marginais e desclassificados de todo tipo.
Articulado com esta iniciativa foi publicado (e encontra-se à venda no local) o livro La photographie au musée d'Orsay : vers le reportage (1843-1933), de
Françoise Heilbrun (96 páginass, 62 ilustrações, disponível em francês, inglês e italiano).

No site da exposição lê-se o seguinte:
Le mot « reporter », qui désigne un journaliste enquêtant sur un sujet, est passé dans la langue française au début du XIXe siècle, alors que la presse était en plein essor. Le reportage photographique proprement dit se développe au XXe siècle avec le perfectionnement des appareils et l’explosion des revues illustrées. Il aura fallu attendre que l'impression simultanée de la photographie et du texte, au moyen d'une trame, soit rendue possible au tournant du siècle précédent, et enfin applicable sur une échelle industrielle.
Ce type d’enquêtes, dont les grands journaux allaient charger les « reporters », a existé, à dire vrai, dès l'invention de la photographie sur papier, au début des années 1840 mais elles étaient condamnées à rester relativement confidentielles.
La présente exposition, réalisée à partir des collections du musée d’Orsay, a pour thème le reportage social et ses prémices. Elle veut montrer comment les photographes, au cours du XIXe siècle ont vu cette majorité silencieuse de la société constituée par les ouvriers, les petits artisans, les paysans, les miséreux et les sans grade ou encore les peuples à peine touchés par la civilisation occidentale.
C’est après les évènements de 1848 que les “gens du commun” ont accédé à la “dignité historique”, pour reprendre l’expression du professeur Robert Herbert, et sont devenus un des thèmes privilégiés des philosophes, des écrivains et des peintres, avant d’être celui des politiques. Les photographes ont naturellement emboîté le pas. Les épreuves exposées ont été réalisées à des époques et dans des conditions très différentes. On y trouve des exercices d’artistes, telle la série sur les pêcheurs de New Haven prise en 1843 par Hill et Adamson, des commandes officielles de Napoléon III - sur la création d’un Hospice pour les ouvriers blessés sur les chantiers ou les inondations du Rhône -, ou bien de véritables études sociologiques, tel le reportage réalisé en 1919 à la demande d’un organisme caritatif à sur les communautés juives en Pologne… Ces clichés affirment, aussi sûrement que l’ont fait les oeuvres de Daumier, Courbet, Millet et Doré, l’existence de ces nouveaux héros. D’abord perçus comme représentants d’une classe, ils acquièrent au début du XXe siècle, maturation de la conscience sociale et perfectionnement des techniques aidant, le statut d’individus à part entière.
(Dica de Sur le Journalisme)
(Crédito da foto:
Thomas Annan, fundo do Musée d'Orsay)

Um comentário:

Anônimo disse...

Aprendi muito